Nul doute que le confinement a perturbé les projets de nombreux Français. En effet, les impacts s’observent dans de multiples domaines. Les investissements immobiliers en font partie. La route vers le déconfinement éveille l’espoir d’un grand nombre d’investir enfin dans un achat immobilier. Mais vu la situation, est-ce possible ? Pour décortiquer ce sujet, examinons la situation de ce secteur face à cette période de post-confinement.
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De nouveaux critères pour de nouveaux besoins immobiliers
Selon plusieurs études, les potentiels acheteurs auraient revu leurs besoins en matière d’achat immobilier. En effet, de plus en plus de Français misent sur la rapidité, l’accessibilité et le confort. Des critères facilement accessibles grâce à une collaboration avec le cabinet Perfia, qui vous accompagne dans vos projets immobiliers.
Après le confinement, de nombreuses normes refont surface. Face à une baisse conséquente des revenus de la plupart de Français, beaucoup pensent qu’il est impossible de mener à bien un projet d’achat immobilier. Pourtant, ce n’est pas le cas ! En effet, la portée de chaque recherche immobilière se veut plus élargie.
Force est de constater que les Français cherchent de plus en plus à mieux organiser leur projet immobilier. Une habitation spacieuse avec un espace extérieur et plus éloigné de la métropole : voilà les nouvelles envies des potentiels acquéreurs d’aujourd’hui.
Un accès plus difficile au prêt immobilier
La crise sanitaire causée par la Covid-19 a accentué les risques de chômage. Cette année, près de 12 millions de salariés français ont perdu le travail. À ce même titre, on constate une baisse considérable du pouvoir d’achat. Ce qui nous ramène à d’éventuels défauts de remboursement des mensualités.
Cela occasionne un impact considérable qu’est l’augmentation des taux de crédit immobilier depuis le confinement. D’ailleurs, cette mesure concerne toutes les catégories d’emprunteurs.
En 2019, les crédits hypothécaires se concluaient sur un taux fixe de 1,13 %. Selon l’observatoire Crédit Logement/CSA, les taux de crédits immobiliers s’établissent en moyenne à 1,17 % depuis le mois d’avril 2020.
En outre, cette période de crise économique fait que les banques mettent les conditions de crédit à rude épreuve. Concrètement, elles refusent des prêts aux personnes travaillant dans certains secteurs jugés à risque. De plus, elles demandent un apport personnel plus important.
Une résistance au niveau des prix de l’immobilier
À ce stade, il semble dangereux de prédire l’impact futur de cette crise sans précédent au niveau des prix des logements. Cependant, ce dernier peut se mesurer sur les prix.
Depuis le mois d’août 2020, la Fédération Nationale de l’Immobilier ou FNAIM n’observe aucune baisse. Néanmoins, le taux de progression du prix ralentit. Cette hausse se traduit par un chiffre de 0,8 % à partir du mois de juillet à août jusqu’au deuxième trimestre. Cette résistance des prix est bien entendu liée aux taux d’intérêt des prêts relativement bas.
De leur côté, les acheteurs n’attendent pas la diminution des prix hypothétiques pour réintégrer le marché. Cela dit, l’offre des logements à vendre demeure très faible au long de cette période.